Corruption électorale : aperçu de l’assistant spécial du président chargé de la lutte contre la corruption à la State House.
- unafriug
- 24 oct.
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L'Ouganda continue de lutter contre la corruption électorale, un problème qui compromet les processus démocratiques du pays et touche de manière disproportionnée sa jeunesse. Alors que les jeunes se réunissaient à l'UNAFRI pour chercher des solutions, Mme Rebecca Atwiine, assistante spéciale du président chargée de la lutte contre la corruption au palais présidentiel, a souligné l'urgence d'un leadership éthique, d'une éducation civique et de réformes institutionnelles.
Définition de la corruption et des infractions électorales
La corruption, telle que définie par la loi ougandaise et les conventions internationales, englobe les pots-de-vin, les détournements de fonds, l'extorsion et l'abus de pouvoir à des fins personnelles. La loi anti-corruption et les lois électorales ougandaises criminalisent expressément des actes tels que la corruption d'électeurs, la désinformation, l'usurpation d'identité et autres pratiques malhonnêtes. Ces activités illicites sapent la confiance du public et compromettent l'intégrité du processus électoral.
La vulnérabilité de la jeunesse ougandaise
Les jeunes sont souvent ciblés et exploités dans des manœuvres électorales corrompues en raison du chômage élevé, des difficultés économiques et d'une conscience civique limitée. Nombre d'entre eux, séduits par les promesses des politiciens ou mus par l'instinct de survie, se retrouvent souvent impliqués sans le savoir dans des affaires de corruption, des violences électorales et d'autres malversations. L'absence de stricte application de la loi et d'éducation civique accentue encore leur vulnérabilité.
Les conséquences socio-économiques de la corruption électorale
La corruption électorale a de graves conséquences pour la jeunesse ougandaise, notamment des pertes en vies humaines, des blessures et des handicaps à long terme causés par les violences électorales. Elle favorise l'instabilité politique, la mauvaise qualité des services publics et un déclin continu des valeurs démocratiques. Des processus électoraux corrompus conduisent à l'irresponsabilité des dirigeants, compromettent les droits humains et sapent la confiance du public dans les institutions – autant de problèmes qui entravent le développement et la cohésion sociale de l'Ouganda.
Les voies de la réforme
Pour relever ces défis, le Bureau anti-corruption du Palais présidentiel recommande plusieurs réformes clés. Premièrement, promouvoir l'éducation civique est essentiel pour garantir que les jeunes soient conscients de leurs droits et responsabilités dans le cadre du processus électoral. De plus, la mise en place de mécanismes solides de surveillance et d'application de la loi peut efficacement dissuader les fraudes électorales. L'autonomisation des jeunes par des initiatives économiques et des formations au leadership renforcera leur résilience face à la corruption. Enfin, le renforcement des cadres juridiques visant à empêcher les personnes impliquées dans des affaires de corruption d'occuper des fonctions publiques est crucial pour préserver l'intégrité des élections et restaurer la confiance du public. Les parties prenantes sont également encouragées à tirer parti des programmes gouvernementaux visant à promouvoir la jeunesse, tels que les fonds pour la jeunesse et les projets d'entrepreneuriat, tout en exigeant transparence et responsabilité dans l'allocation des ressources.
Conclusion
La société ougandaise doit rejeter la corruption, promouvoir la transparence et donner à sa jeunesse les moyens de devenir des défenseurs de l'intégrité. Seuls un leadership éthique, une éducation efficace et des institutions solides permettront à l'Ouganda d'organiser des élections crédibles, pacifiques et équitables, posant ainsi les bases d'un développement démocratique durable.








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